Réunion des familles 2021

Réunion des familles 2021

Compte rendu de la réunion du mardi 6 avril 2021

Quelques chiffres

72 invitations à une réunion par Zoom©, le présentiel étant impossible.
6 familles ont répondu oui, 1 non et 7 personnes ont assisté, une garde s’est jointe à la fille d’une patiente. 7 aidants ont participé pour 6 patients. Parmi eux : 2 hommes et 5 femmes ;
3 filles, 1 petit-fils, 1 sœur qui intervient depuis le Canada, 1 ami, 1 assistante de vie.
2 de ces personnes ont participé aux réunions les années précédentes.

 

Introduction

Vu les mesures sanitaires en vigueur, il s’agit d’une réunion virtuelle et cela a limité le nombre des participants, certaines familles n’étant pas équipées.

Viviane BRUNEAU ouvre la séance en présentant l’AG11 puis chacun se présente, les 2 infirmières coordinatrices dont l’une, Brigitte RONDI, est en distanciel, Danièle FAURE-RENAUD du conseil d’administration, Julien IMBEAU, infirmier, en distanciel, Michèle GUIMELCHAIN-BONNET qui va exposer le sujet.

Michèle GUIMELCHAIN-BONNET rappelle une question soulevée l’an dernier sur le problème de l’organisation autour des patients. Ce sera notre sujet.

L’organisation

 Une bonne organisation est en effet essentielle. Un mari de patiente avait dit « Je suis la cheville ouvrière de l’organisation autour d’elle ! » Et c’est certainement le plus difficile… On a le plus souvent à « bricoler » pour mettre les solutions en place. Trois « idées fortes » apparaissent : en fait-on assez ? La réponse vient des soignants : les familles en font beaucoup, parfois trop et sont injustes avec elles-mêmes. On ne peut pas tout réparer et le reproche que se fait l’aidant risque de pervertir la relation. Le plus important est d’assurer la sécurité du patient mais aussi de l’aidant et il est important de se faire aider… Les aidants peuvent être aidés par les professionnels. Il convient de passer en revue toutes les aides possibles et les demander, les renouveler, réévaluer les besoins, se faire aider soi-même pour courses, ménage, lessive, portage des repas… L’aidant doit demander de l’aide pour lui-même et ne pas devenir esclave de l’aidé ! De toutes façons, si l’aidé bénéficie d’autres interlocuteurs que l’aidant, cela aère la relation. Par exemple, une dame de compagnie peut intervenir… Bien souvent, il faudrait essayer d’en faire moins ! Le frère d’un patient parle de leur organisation avec partage des tâches et ainsi chacun n’a à faire qu’une partie… Et quand on est plusieurs, on peut étaler les visites !

Il est fondamental d’associer l’aidé aux tâches de l’aidant et il y a un équilibre à trouver… Aider mais jamais déposséder. La gestion financière peut poser problème : la fille d’un patient parle de quelle somme d’argent à laisser à son père, de ce qu’il en fait…

Le problème de la vaccination contre le Covid est d’actualité. Comment faire avec un refus ? La loi demande le consentement de la personne mais la personne de confiance peut décider lorsque la personne accompagnée n’est plus en mesure de le faire. Toutefois, la personne de confiance doit respecter la volonté que la personne accompagnée aurait pu formuler auparavant. Viviane BRUNEAU précise qu’il y a également des réticences au sein de l’équipe…

Échanges avec la salle (vituelle)

Un homme parle de sa grand-mère de 106 ans qui vit chez elle et dont il est le seul soutien familial…

Quand quelqu’un décède, il est important de garder une bonne image. La relation doit être positive, la vie doit être vivable et vivante le plus longtemps possible. On peut abandonner les tâches pour apaiser l’aidé. La fille d’un patient trouve intéressant ce qui a été dit : On peut s’autoriser à ne rien faire à côté du patient ! L’impression de ne pas en faire assez est très répandue. Une femme qui s’occupe de sa mère a trouvé intéressant d’entendre qu’on pouvait abandonner les tâches pour apaiser l’aidé.

Malgré les conditions nouvelles (Zoom©), la réunion a été très chaleureuse.

 

Danièle FAURE-RENAUD

Vaccination Covid-19 pour les personnes de 75 ans et plus

Vaccination Covid-19 pour les personnes de 75 ans et plus

Le 21 janvier 2021, la mairie du onzième arrondissement de Paris nous a annoncé que la vaccination avait débuté sur l’arrondissement. Le communiqué précise que, pour l’instant, la vaccination concerne les personnes âgées de 75 ans et plus. Les personnes ayant des pathologies graves sont également concernées. Quelque soit votre situation, un avis médical est nécessaire avant la vaccination. Vous trouverez toutes les informations nécessaires et mises à jour régulièrement, en cliquant ici.
Concernant les personnes bénéficiant de l’accompagnement du Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) de l’AG 11, nous attendons les informations et directives de l’Agence Régionale de Santé (ARS).  Nous vous tiendrons informés dès que nous en saurons davantage, notamment pour les personnes qui ne peuvent pas se déplacer.

Information de l’UDAF pour les aidants familiaux

Information de l’UDAF pour les aidants familiaux

Alors que la vaccination des personnes de plus de 75 ans vivant à domicile commence à s’organiser, l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) a publié une « fiche conseils » qui résume le droit des personnes accompagnées et le rôle de leur(s) aidant(s) par rapport à la vaccination. Vous pouvez cliquer sur l’image à droite pour lire ces conseils.

Covid-19 et maintien à domicile : conseils

Covid-19 et maintien à domicile : conseils

La Mairie de Paris met en place un certain nombre d’actions pour améliorer le confort des seniors parisiens, en période de confinement. Vous pouvez contacter le 3975 par téléphone pour avoir des renseignements sur l’ensemble de ces actions ou vous rendre sur le site internet en cliquant ici.

Parmi ces actions, les restaurants Émeraude de la ville de Paris proposent des repas à emporter que les familles ou aides à domicile peuvent récupérer. Le 11e arrondissement dispose de deux restaurants de ce type :

– Le restaurant Chanzy (6 rue de Chanzy, ouvert du lundi au samedi et joignable au 01 43 71 28 08)

– Le restaurant Omer Talon (33-37 rue Merlin, ouvert du lundi au samedi et joignable au 01 43 57 58 70)

Pour les usagers habituels et connus de ces restaurants, vous pouvez les contacter directement. Pour les personnes non connues de ces restaurants, vous devez faire une demande préalable au Centre d’Actions Sociales de la Ville de Paris du 11e arrondissement au 01 53 19 26 26.

D’autres initiaitives sont renforcées ou mises en place, pour favoriser le lien avec les personnes isolées et leur offrir un soutien psychologique. Vous trouverez plusieurs numéros utiles en cliquant ici.

Rentrée des ateliers 2019-2020

Rentrée des ateliers 2019-2020

Rentrée des ateliers 2019-2020

L’atelier QI GONG reprendra le mardi 17 septembre 2019 pour le cours 1 (10h00-11h00) et cours 2 (11h00-12h00) ainsi que le jeudi 19 septembre 2018 pour le cours 3 (11h00-12h00) à la salle Club Roquette-Olympe de Gouges située au 15 rue merlin – 75011 Paris (Métro Voltaire ou Père Lachaise). Le quatrième cours aura lieu (nouveauté) le jeudi de 09h45 à 10h45 au Club Beauharnais situé au 10 cité Beauharnais – 75011 Paris (métro rue des boulets).

Madame Svetlana KATEREOU animera ces cours.

Vous trouverez le bulletin en cliquant sur l’image de gauche.

 

Les cours de dessin-peinture reprendront le vendredi 6 septembre 2019 de 15h à 17h dans les locaux de l’AG 11 au 9 bis rue Gerbier – 75011 Paris (métro Voltaire ou Philippe Auguste)

Les cours seront animés par Sophie DUFFET (artiste peintre) et Robin LADIER (psychomotricien de l’AG 11).

Vous trouverez le bulletin d’inscription en cliquant sur l’image située sur la droite.

La gymnastique douce reprendra le vendredi 13 septembre 2019 de 10h à 11h au Club Beauharnais situé au 10 cité Beauharnais – 75011 Paris (métro rue des boulets).

L’atelier sera animé par Robin LADIER (psychomotricien de l’AG 11).

Vous trouverez le bulletin d’inscription en cliquant sur l’image de gauche.

Tous les ateliers bénéficient du soutien de la Conférence des Financeurs de la prévention de la perte d’autonomie (DASES Paris).
Rapport sur le grand âge et l’autonomie : les familles en première ligne !

Rapport sur le grand âge et l’autonomie : les familles en première ligne !

Voici un texte publié par l’UNAF traitant de la reconnaissance des aidants et de sa prise en compte par les instances publiques. Bonne lecture!

Le rapport remis le 28 mars au gouvernement sur le grand âge et l’autonomie, comporte des pistes intéressantes. De nombreuses propositions issues de la contribution de l’UNAF ont été reprises. Les familles sont confrontées à la dépendance d’un parent, d’un conjoint ; elles doivent organiser sa prise en charge, et faire face à des restes à charge parfois très élevés, avec le risque de provoquer des conflits familiaux durables. Ce qui rend d’autant plus regrettable, l’absence de mention explicite des familles dans la synthèse, et la faible référence aux familles en tant que telles, dans le rapport. Réduite au vocable technocratique de « proche-aidant », la solidarité familiale est pourtant bien différente de celle d’un voisin ou d’un professionnel. Les familles sont en première ligne : le projet de loi annoncé par la Ministre Agnès BUZYN pour l’automne, devra en tenir compte.

Il faut davantage accompagner les familles

Le projet de loi devra apporter des solutions pour réduire les restes à charge les plus élevés, tant à domicile qu’en établissement, d’autant plus que des dispositifs légaux comme l’obligation alimentaire et la récupération sur succession font appel à la solidarité familiale pour y faire face. La proposition de fixer le plafond de ressources à 1 600€ pour bénéficier d’une réduction du reste à charge pose un problème de seuil ; pour les revenus un peu plus élevés, le reste à charge restera excessif, entraînant une réduction du reste à vivre tant pour le parent âgé, que pour les enfants appelés à contribuer.
L’UNAF avait préconisé un « bouclier » limitant les restes à charge dans le temps, solution reprise dans le rapport, de même qu’une réforme de l’obligation alimentaire, là aussi partiellement reprise par le rapport.
Les « aidants » sont en très grande majorité familiaux. L’indemnisation du congé pour les aidants et l’obligation faite aux entreprises de traiter la conciliation vie familiale-vie professionnelle des salariés en y intégrant la problématique de la perte d’autonomie, répond à une vraie nécessité. Il faudra compléter ces mesures par la prise en compte, dans la réforme des retraites, des périodes d’éloignement de l’emploi dues ces obligations familiales.
Une meilleure politique pour les personnes âgées passe par une meilleure politique familiale. Les familles, notamment celles ayant charge d’enfants, doivent pouvoir exercer leur rôle de solidarité auprès de leurs aînés, sans sacrifier leur niveau de vie, ni leur activité professionnelle. Toute politique qui consisterait à réduire à nouveau les aides aux familles pour redéployer sur l’aide aux personnes âgées serait incohérente et coûteuse pour la collectivité.
L’UNAF s’étonne de la proposition du rapport de financer les dépenses de 2020 à 2024, en recourant à la sous-indexation des pensions en 2020 ; pourtant, cette disposition a été censurée par le Conseil Constitutionnel.
Les pouvoirs publics qui sollicitent toujours davantage les familles, doivent les soutenir. La loi du 23 mars 2019 réformant la Justice, transfère plus de responsabilités aux familles, par le biais des habilitations familiales, afin d’alléger le travail des juges et de réduire les dépenses publiques. Dans l’exercice de la protection de leurs proches, les familles doivent être assurées de pouvoir bénéficier de services d’information et de soutien aux tuteurs familiaux, pérennes, et présents partout sur le territoire. La Loi devra le prévoir.

L’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées et de leurs familles

L’UNAF partage les préconisations avancées, notamment : le développement de formes innovantes d’habitats inclusifs, intermédiaires entre domicile et établissement, comme le dispositif des « familles gouvernantes » proposé par de nombreuses UDAF ; de même que le regroupement de l’information au plus près des familles, sur le modèle des sites d’information et de soutien aux aidants familiaux réalisés par les UDAF.

La protection juridique des personnes âgées, angle mort du rapport

Des propositions fortes sont avancées en termes de revalorisation des métiers autour de la prise en charge des personnes âgées, à domicile, comme dans les établissements, en termes de salaires, de carrières, de reconnaissance des métiers, et d’une meilleure prise en compte dans la tarification, du temps passé par les professionnels, notamment dans le secteur du maintien à domicile, et sans surcoût pour les familles. L’UNAF salue la décision de la Ministre de s’attaquer immédiatement à cette réforme, sans attendre la Loi.
Mais il faut y intégrer le secteur de la protection juridique des majeurs, qui a été oublié ! L’UNAF regrette l’absence de toute référence à ce dispositif, qui concerne pourtant plusieurs centaines de milliers de personnes âgées vulnérables, et des milliers de mandataires. Un rapport interministériel de 2018 prône un meilleur accompagnement des personnes protégées dans le respect de leurs droits et libertés, et une meilleure reconnaissance des professionnels du secteur. Il faut revaloriser les métiers des mandataires confrontés à des difficultés de même ordre que celles des professionnels intervenant au domicile ou dans les établissements. C’est tout aussi urgent.

Une reconnaissance des principes de notre système de protection sociale

La problématique du financement est évidemment centrale. Le rapport fait plusieurs propositions qui ont pour dénominateur commun de faire appel à la solidarité nationale et au principe de l’universalité selon lequel on contribue selon ses moyens et on reçoit selon sa situation. Il s’agit donc d’étendre au risque social de la dépendance, les principes du modèle de protection sociale issu de 1945, qui s’applique à la famille, à la vieillesse et à la maladie. L’UNAF se réjouit que ces principes, parfois décriés et remis en cause pour la politique familiale, soient pleinement reconnus pour leurs garanties en termes d’équité et d’efficience.

L’UNAF partage pleinement les 3 priorités dégagées par la Ministre Agnès BUZYN en vue d’un projet de loi prévu pour l’automne : améliorer la qualité des prises en charge à domicile et en EHPAD, baisser le reste à charge des familles, revaloriser les métiers du grand âge. Elle entend continuer à contribuer à ce chantier.