CongĂ© proche aidant : l’UNAF publie un conseil d’expert Ă  relayer auprĂšs des familles

CongĂ© proche aidant : l’UNAF publie un conseil d’expert Ă  relayer auprĂšs des familles

    Depuis le 1er janvier 2025, un aidant peut dĂ©sormais bĂ©nĂ©ficier de 4 pĂ©riodes de 66 jours d’indemnisation, chacune ouverte au titre d’une nouvelle personne aidĂ©e.

Depuis le 1er janvier 2025, un aidant peut dĂ©sormais bĂ©nĂ©ficier de 4 pĂ©riodes de 66 jours d’indemnisation, chacune ouverte au titre d’une nouvelle personne aidĂ©e.

Si un aidant familial a bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce versement pour venir en aide Ă  une personne, il peut bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle pĂ©riode de versement au titre d’une autre personne aidĂ©e Ă  titre principal.

La durĂ©e d’indemnisation du congĂ© proche aidant

Cet article, initialement publié en 2022, a été mis à jour le 08 janvier 2025

L’allocation journaliĂšre du proche aidant (AJPA), est versĂ©e aux actifs ou chĂŽmeurs indemnisĂ©s qui ont pris des congĂ©s ponctuels pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Elle n’est pas conditionnĂ©e par le niveau des ressources. La question se pose cependant de la durĂ©e d’indemnisation de ce congĂ©.

Le congĂ© proche aidant peut ĂȘtre demandĂ© pour prendre en charge un membre de sa famille bĂ©nĂ©ficiant de l’allocation personnalisĂ©e d’autonomie (APA) au titre d’un classement GIR 1 Ă  4.

Concernant la durĂ©e de l’indemnisation :

Suivant le dĂ©cret n°2024-697 du 5 juillet 2024, depuis le 1er janvier 2025, il est possible pour un aidant familial de demander 4 pĂ©riodes de versement de 66 jours de l’AJPA (pour un total de 264 jours), chacune Ă©tant ouverte au titre d’une personne aidĂ©e Ă  titre principal diffĂ©rente.

Si l’aidant familial a bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce versement pour venir en aide Ă  une personne, il est possible de bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle pĂ©riode de versement au titre d’une autre personne aidĂ©e Ă  titre principal.

Si l’aidant familial vient en aide Ă  la mĂȘme personne, il n’est donc pas possible de bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle pĂ©riode d’indemnisation et la durĂ©e d’indemnisation reste limitĂ©e Ă  66 jours.

En résumé :

  • Le congĂ© proche aidant peut ĂȘtre pris en une seule fois, de façon fractionnĂ©e, ou sous forme d’un temps partiel.
  • Ce congĂ© peut durer 3 mois, renouvelable dans la limite d’1 an sur l’ensemble de la carriĂšre professionnelle.
  • Un aidant peut bĂ©nĂ©ficier de 4 pĂ©riodes de 66 jours d’indemnisation, chacune ouverte au titre d’une nouvelle personne aidĂ©e

Depuis le 1er janvier 2025

– 66 jours indemnisĂ©s par personne aidĂ©e

– 4 pĂ©riodes de 66 jours d’indemnisation

– 3 mois de congĂ© proche aidant renouvelable

– 1 annĂ©e de durĂ©e maximale

– 1 seule fois ou fractionnĂ©

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Information Soutien aux tuteurs familiaux

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Cet article est issu du site una.fr et de celui de pourlesfamilles.fr

25 novembre 2024 – 9e rencontre des aidants : la prĂ©paration des fĂȘtes de fin d’annĂ©e

25 novembre 2024 – 9e rencontre des aidants : la prĂ©paration des fĂȘtes de fin d’annĂ©e

Mesdames, Messieurs,

La neuviÚme rencontre des aidants familiaux et professionnels se déroulera le lundi 25 novembre 2024 à 17h30.

Elle est destinée aux aidants des personnes sont ou ont été accompagnées par le service de soins infirmiers. Les professionnels du service sont également conviés pour échanger ensemble. 

Vous pouvez obtenir l’invitation en cliquant sur l’image ci-contre.

Si vous souhaiter venir, vous pouvez nous en informer :
– par mail : accueil.ag11@gmail.com
– par tĂ©lĂ©phone : 01 43 48 02 20 
– par courrier : SSIAD AG 11 – 9 rue GERBIER 75011 Paris

En espérant vous rencontrer.

L’équipe du SSIAD de l’AG 11

Profession aidant : donner de la perspective

Profession aidant : donner de la perspective

Cette recherche de psychologues et de gĂ©rontologues de la Weill Cornell MĂ©decine (New York) rĂ©vĂšle Ă  quel point les aidants Ă  domicile, qu’ils soient naturels et familiaux, ou professionnels, supportent un fardeau mental et Ă©motionnel considĂ©rablement Ă©levĂ©. La recherche publiĂ©e dans JAMA Network Open et basĂ©e sur les conclusions de nombreuses autres Ă©tudes rĂ©centes, sensibilise notamment aux risques de stress, d’isolement et de solitude aussi, ainsi qu’à la prĂ©valence des symptĂŽmes dĂ©pressifs, chez les aidants. Les experts proposent aussi de donner aux aidants, par une formation au coaching notamment, de vraies perspectives Ă  la fois personnelles et professionnelles.

C’est donc un appel, documentĂ©, au dĂ©veloppement d’interventions permettant de mieux soutenir et prendre soin aussi des aidants, qui, s’ils jouent un rĂŽle croissant dans la « fourniture » de soins personnels et mĂ©dicaux et de soutien Ă©motionnel, Ă  leurs proches suivis Ă  domicile, font face Ă  des risques similaires pour leur propre santĂ©. Ainsi, aux seuls États-Unis, on observe un « tsunami » concernant le nombre de personnes qui ont besoin de soins Ă  domicile et plus de 800.000 personnes ĂągĂ©es sont sur listes d’attente pour des soins d’aide Ă  domicile avec des attentes d’aide et de soutien qui peuvent durer des annĂ©es.

Une « main-d’Ɠuvre » nĂ©gligĂ©e et sous-Ă©valuĂ©e mais de plus en plus vitale :  on estime que d’ici 2050 le nombre de personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus devrait doubler dans le monde, passant de 700 millions de personnes en 2020 Ă  1,5 milliard d’individus d’ici 2030, la majoritĂ© de ces personnes souhaitant vieillir Ă  domicile. Les soins de santĂ© Ă  domicile (SAD) prĂ©sentent Ă©galement l’avantage d’ĂȘtre moins coĂ»teux que les soins en institution.

Un aidant sur 5 « crie au secours »

De prĂ©cĂ©dentes recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© que plus de 25 % des aidants ont un Ă©tat de santĂ© gĂ©nĂ©ral passable ou mauvais, et 20 % dĂ©veloppent des troubles de la santĂ© mentale. La pandĂ©mie de COVID a notamment contribuĂ© Ă  aggraver ce fardeau de santĂ© mentale. En pratique, les aidants lorsqu’ils sont professionnels, reçoivent un salaire horaire lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au salaire minimum et ont trĂšs peu d’avantages sociaux pourtant leurs conditions de travail sont difficiles et isolantes.

L’un des auteurs principaux, le Dr Madeline Sterling, professeur agrĂ©gĂ© de mĂ©decine au Weill Cornell Medicine note que « s’il s’agit de rĂ©pondre au souhait croissant des patients ĂągĂ©s de vieillir chez eux, si les aidants jouent un rĂŽle clĂ© dans le bien-ĂȘtre des patients et des personnes ĂągĂ©es, il faut Ă©galement soulager les aspects de leur travail qui affectent leur humeur et leur niveau de stress. Il existe des interventions qui peuvent contribuer Ă  prĂ©server leur santĂ© mentale ».

L’Ă©tude, qualitative, est menĂ©e par entretiens avec une trentaine d’aidants diagnostiquĂ©s avec un risque Ă©levĂ© de mauvaise santĂ© mentale. Ces entretiens ont permis de faire Ă©merger les thĂšmes principaux de prĂ©occupation, concernant cette fois, la santĂ© des aidants familiaux :

  • la maniĂšre dont les interactions avec les patients et leurs familles peuvent affecter l’humeur, de maniĂšre Ă  la fois positive et nĂ©gative ;
  • les attitudes des aidants eux-mĂȘmes, Ă  l’égard de leur santĂ© mentale et de leur bien-ĂȘtre personnels ; dans certains cas, cette prĂ©occupation de l’aidant, pour sa propre santĂ©, semble entraĂźner jusqu’à une stigmatisation, parfois en raison de facteurs culturels ;
  • les mĂ©canismes d’adaptation mis en Ɠuvre par les aidants eux-mĂȘmes ;
  • l’accĂšs Ă  des services de soutien, dont des programmes « communautaires » ou de groupe, qui les rapprochent de leurs homologues.

Des réponses possibles : les experts documentent les moyens de relever ces défis, en particulier,

  • en augmentant les salaires et les avantages sociaux ;
  • en Ă©largissant l’accĂšs des aidants aux services de soutien et de soins en santĂ© mentale ;
  • en dĂ©veloppant les programmes de coaching en groupe, et organisĂ©s par les pairs ; ces programmes devraient inclure les questions liĂ©es Ă  l’humeur et au stress ;
  • en amĂ©liorant aussi la sĂ©curitĂ© de l’aidant sur le lieu de travail, c’est-Ă -dire au domicile de la personne aidĂ©e, dans certains cas dĂ©mente ;
  • en travaillant sur les facteurs de mode de vie de l’aidant, et en favorisant des comportements sains ;
  • en favorisant chez chaque aidant l’acquisition de compĂ©tences en coaching, ce qui permettrait Ă  chacun de devenir maĂźtre de son propre exercice, plus largement de valoriser la pratique et la profession d’aidant,
  • de mettre en Ɠuvre une Ă©volution de carriĂšre dans la profession, en santĂ© Ă  domicile ou en institution, enfin de former de nouvelles gĂ©nĂ©rations d’aidants, dont la sociĂ©tĂ© aura indiscutablement besoin.

Les recherches doivent se poursuivre pour tester et mettre en Ɠuvre ces interventions, cependant ce bilan ouvre une nouvelle perspective de reconnaissance, d’évolution et de meilleure qualitĂ© de vie pour les aidants, qu’ils soient naturels ou professionnels.

Sources:

Pour en savoir plus et partager vos commentaires

Cette actualitĂ© a Ă©tĂ© publiĂ©e le 9/09/2024 par Équipe de rĂ©daction SantĂ©log

PRATIQUE de l’AIDANT : Contrer la pĂ©nibilitĂ© par l’exercice

PRATIQUE de l’AIDANT : Contrer la pĂ©nibilitĂ© par l’exercice

Bien que jouant un rĂŽle irremplaçable dans le suivi, les soins et l’accompagnement des plus ĂągĂ©s, en particulier en cas de moindre mobilitĂ© et de perte d’autonomie, il existe encore trop peu d’interventions pour soutenir les aidants qu’ils soient « naturels », familiaux ou professionnels. Cette Ă©quipe de l’University of the Basque Country (Espagne) travaille prĂ©cisĂ©ment sur l’accompagnement des aidants de personnes ĂągĂ©es. L’étude, publiĂ©e dans le Journal of Occupational Rehabilitation montre que ces soignants ont Ă©galement droit et tirent de grands bĂ©nĂ©fices de programmes d’exercice adaptĂ© et supervisĂ©.

 L’exercice apparaĂźt donc comme un facteur de mode de vie particuliĂšrement efficace Ă  amĂ©liorer le bien-ĂȘtre des aidants. AmenĂ©s Ă  mobiliser et soutenir les patients ĂągĂ©s en perte de mobilitĂ©, ces soignants souffrent frĂ©quemment de douleurs lombaires et autres troubles musculosquelettiques (TMS), un symptĂŽme largement associĂ© Ă  la dĂ©pression et les troubles anxieux mais qu’il est possible de contrĂŽler significativement avec un programme d’exercice physique de 12 semaines.

Prendre soin aussi des Aidants, par la pratique de l’exercice

L’étude s’est concentrĂ©e principalement sur des femmes ĂągĂ©es et d’Ăąge moyen, prĂ©sentant une forte prĂ©valence de douleurs lombaires, des troubles psycho-affectifs associĂ©s Ă  leur rĂŽle d’aidant, et donc accusant une mauvaise qualitĂ© de vie… L’équipe de recherche, un groupe de mĂ©decins et de scientifiques nommĂ© « Aging On » dĂ©veloppe, entre autres interventions, des programmes d’exercices physiques pour maintenir la capacitĂ© fonctionnelle des personnes ĂągĂ©es.

Prendre soin des patients ĂągĂ©s mais aussi de leurs aidants : l’auteur principal, Ana Rodriguez-Larrad, chercheur Ă  l’universitĂ©, explique la dĂ©marche : « nous avons rĂ©alisĂ© qu’il existait un autre groupe, celui des soignants de personnes ĂągĂ©es, qui pourrait bĂ©nĂ©ficier des avantages de ces interventions, en particulier d’une pratique adaptĂ©e de l’exercice physique, en raison non seulement de la prĂ©valence Ă©levĂ©e des douleurs musculosquelettiques liĂ©es Ă  leur pratique, mais aussi de plus faibles niveaux de bien-ĂȘtre et de qualitĂ© de vie ».

L’équipe a donc suivi plus de 200 aidants/soignants afin d’identifier leurs problĂšmes de santĂ©, et quels seraient les interventions ou les soins qui pourraient faire la diffĂ©rence. Les chercheurs montrent ici qu’un programme d’exercice de 12 semaines, visant, au dĂ©part, Ă  soulager les douleurs lombaires, comprenant des exercices de force simples utilisant le poids du corps et des bandes de rĂ©sistance ainsi qu’un entraĂźnement s’intensifiant progressivement, permet de :

  • rĂ©duire les douleurs lombaires et, plus largement, musculosquelettiques des aidants ;
  • amĂ©liorer l’équilibre psycho-affectif ;
  • rĂ©duire le risque de dĂ©pression -ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, l’utilisation d’hypnotiques et d’anxiolytiques ;
  • d’augmenter les niveaux de qualitĂ© de vie ;
  • alors que 4 ans aprĂšs la fin du programme, ses bĂ©nĂ©fices commencent Ă  diminuer, les auteurs soulignent l’importance d’un « entrainement » rĂ©gulier et continu.

Un outil de suivi en ligne : le groupe a Ă©galement dĂ©veloppĂ© un outil de suivi en ligne, pour les aidants, permettant de suivre leur condition physique mais aussi d’adhĂ©rer Ă  des programmes d’exercices menĂ©s par visio. Un principe qui prĂ©sente des avantages car mieux adaptĂ© Ă  la faible disponibilitĂ© des aidants.

Pour les aidants qui, parallĂšlement, ont toujours un emploi, ces programmes d’exercice physique supervisĂ©s ont un autre effet positif : la rĂ©duction des jours de maladie par an, ce qui suggĂšre qu’ils favorisent une meilleure santĂ©, une meilleure qualitĂ© de vie -et, pour la sociĂ©tĂ© un gain de productivitĂ©.

 

Pour en savoir plus et partager vos commentaires

Cette actualitĂ© a Ă©tĂ© publiĂ©e le 9/09/2024 par Équipe de rĂ©daction SantĂ©log

La chorale de l’AG 11 au cƓur de l’automne

La chorale de l’AG 11 au cƓur de l’automne

Mercredi 22 novembre 2023, le thermomĂštre refuse de franchir les 10 degrĂ©s celsius dans les rues parisiennes. Pourtant, en cherchant bien et en tendant l’oreille, il est possible d’entendre le bouillonement Ă©manant du 11e arrondisement de la capitale et plus prĂ©cisĂ©ment de la rue Gerbier.

 

Une nouvelle fois, le service de soins infirmiers Ă  domicile a accueilli les personnes accompagnĂ©es, leurs aidants et toute personne souhaitant partagĂ© un moment convivial. N’hĂ©sitez pas Ă  profiter des instants Ă  travers les diffĂ©rentes vidĂ©os.

Nous nous retrouverons le 24 janvier 2024 à 14h00 pour une nouvelle chorale endiablée !

D’ici-lĂ , passez de bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e et amusez-vous bien !