Thème : La collaboration entre aidants professionnels et aidants familiaux

 11 aidants familiaux sont présents.

 Pour le SSIAD, Julien IMBEAU Directeur, Béatrice AULAGNIER infirmière coordinatrice, Danièle FAURE membre du C.A. de l’AG11 et Mme GUIMELCHAIN-BONNET, psychologue.

 

Mme GUIMELCHAIN fait un exposé sur le thème choisi : la prise en charge des patients est lourde pour tous les aidants, familiaux comme professionnels. Il y a besoin de « soupapes » pour diminuer la pression pesant sur tous.

Pour les aidants familiaux, la bonne volonté ne suffit pas et il est important de savoir faire appel aux professionnels, leur faire confiance et aménager au mieux la situation pour que le professionnel puisse faire son travail. Il s’agit d’une collaboration et le rôle de chacun est déterminé par le SSIAD.

 

L’exemple est donné d’un patient dont l’épouse a su s’effacer dès que le professionnel a commencé son travail. Il est important que l’entourage puisse expliquer ce qui empêche la confiance…

Le soignant doit être rassurant. Il arrive que le regard « étranger » du soignant apporte du positif… Rien ne doit rester figé.

À 1’AG11, les soignants sont plus jeunes que les patients et leur entourage immédiat, ce qui peut poser problème. Si tout se fait « autour » de la personne aidée, on peut parvenir à la complémentarité des aidants. Il est essentiel d’ajuster au mieux les réponses aux besoins réels, de communiquer… Il y a à trouver le ou les moyens de transmettre les infos : petit message laissé par le soignant sur ce qui l’aurait intrigué, signalement par la famille des événements inhabituels dans la vie du patient… Cette transmission est importante pour tout le monde.

Une fille de patiente parle de sa mère qui ne dit jamais rien aux soignants mais se plaint beaucoup à elle ensuite… Il faut souvent expliquer que c’est le soin qui est « méchant » … Chaque étape du soin doit être expliquée. À l’AG11, on peut « parler » …

Une fille de patient complimente pour la transmission de l’info.

Problème rencontré par un mari « aidant » qui, malentendant, a des difficultés à communiquer avec les soignants vu leur manque de temps pour écouter … Enfin, une longue discussion concernant les « sur chaussures », problème complexe donnant lieu à un long échange… Quelqu’un demande si l’horaire ne pourrait pas être plus précis… un appel le matin à l’AG11 est alors nécessaire. Une femme se fait expliquer le rôle du rééducateur de psychomotricité dont on chante les louanges. Pour terminer, quel thème aimeraient-ils voir traiter… ?

 

Danièle FAURE-RENAUD