Rentrée 2017-2018 de l’atelier peinture

Rentrée 2017-2018 de l’atelier peinture

Atelier peinture

Sophie DUFFET, artiste peintre animera l’atelier 2 vendredis après-midi par mois (de 15h00 à 17h00). Voir son site internet

La reprise des cours aura lieu le vendredi 8 septembre 2017 à 15h00 au 9 bis rue gerbier dans le onzième arrondissement de Paris.

Vous trouverez les modalités pour vous inscrire en cliquant sur la lettre « bulletin d’inscription » située à droite. Un cours de découverte est offert.

 

Quelques œuvres de la saison écoulée:

© 2017 AG 11 – Toute reproduction interdite – Tous droits réservés

L’exposition photos au point éphémère

L’exposition photos au point éphémère

Le soleil inonde le quai de Valmy en ce mercredi de début de printemps. Nous étions nombreux à attendre ce moment durant lequel nous serions réunis pour découvrir le travail de Bruno Victoria.

Son projet annoncé le 19 mai 2016 avait enthousiasmé l’ensemble de l’équipe qui a su se montrer disponible notamment lors des premiers rendez-vous entre les futurs « modèles » et le photographe venu découvrir cette relation parfois intime avec leur lieu de vie.

C’est au point éphémère que notre impatience a pris fin. La convivialité était au rendez-vous et c’est à l’heure de « l’apéro » que soignants, patients, familles de patients, administrateurs de l’AG11, Bruno VICTORIA, amis et autres visiteurs ont eu la chance de découvrir le volet artistique de ce projet.

Noël CORBIN (Président de l’AG 11) a mis en avant l’énergie positive suscitée par cette exposition pour l’équipe de soins tout comme les personnes soignées et leur entourage. La fierté d’avoir participé à cette belle aventure pouvait se lire sur les visages des différents protagonistes.

Nous espérons avoir l’occasion de faire découvrir ces photos à l’occasion d’une future exposition dans un autre lieu.

Pour voir les photos en ligne, cliquez ici.

Si vous êtes intéressé pour présenter cette exposition, contactez-nous en cliquant ici.

© 2017 AG 11 – Toute reproduction interdite – Tous droits réservés.

Compte rendu de la réunion des aidants du 27 février 2017

Compte rendu de la réunion des aidants du 27 février 2017

Nous avons accueilli lors de cette réunion 13 aidants (7 filles, 1 fils, 2 épouses, 1 époux, 1 gendre et 1 voisine).

Nous avons remis à chacun des participants une chemise avec divers documents utiles à leur information (les ateliers de prévention de l’AG11, la plaquette du CLIC, l’intervention de Viviane BRUNEAU avec des adresses de sites, une affichette de la bibliothèque Faidherbe pour le port de livres à domicile).

A 18h10, Viviane BRUNEAU introduit la réunion en présentant l’association et le service de soins et passe la parole à Michèle GUIMELCHAIN BONNET. Nous n’avons pas choisi de thème cette année mais fait le choix de répondre aux questions des participants. Michèle GUIMELCHAIN BONNET assure des entretiens individuels avec les aidants des patients suivis par le service, au cours  de la prise en charge et parfois après.  Par des exemples de situations concrètes, elle présente un ensemble de signes d’épuisement:

  • Je me couche fatigué et je me lève fatigué, le sommeil ne m’a pas permis la détente physique ou morale
  • J’oublie souvent et la liste des choses à ne pas oublier est infinie
  • J’ai faim tout le temps ou au contraire je n’ai plus faim. Ce n’est plus comme avant
  • J’ai besoin de stimulant pour tenir le coup, quel qu’il soit et je peux devenir dépendant de celui-ci
  • J’ai des paroles malheureuses envers la personne dont je prends soin, je la néglige, je suis malheureux.

Michèle GUIMELCHAIN BONNET insiste sur la nécessité de voir quelqu’un d’extérieur à la situation, quel que soit l’interlocuteur mais en insistant sur la neutralité de celui-ci et sa non implication dans la situation. La personne accompagnée évoluera sereinement si l’aidant va bien.  A l’inverse si l’aidant se néglige par fatigue, la personne qu’elle aide sera négligée et tout le monde peut se diriger vers une situation de maltraitance. La négligence est le premier pas que l’on fait vers la maltraitance. Tout le monde a « un chagrin fou ». C’est la mission des intervenants extérieurs que de prévenir ce chagrin.

 

Les interventions et les questions suivantes sont posées :

  • Comment se faire aider ? quel est l’intérêt d’un traitement antidépresseur ?

MGB : les médicaments peuvent casser l’engrenage mais la parole est indispensable et doit accompagner la prescription

  • Les activités (dessin, lecture…) sont des stimuli pour les personnes suivies par le service mais qu’en est-il des stimuli pour les aidants ?

MGB : il est important que l’aidant s’octroie du temps pour lui

  • Certains couples sont soudés et ne se donnent pas l’autorisation de prendre du temps pour éviter l’épuisement

MGB : c’est souvent une histoire ancienne et longue. « mes creux pour tes bosses ». Il est nécessaire de continuer de voir des gens, sa famille, ses amis, continuer les sorties, faire entrer la vie pour éviter le processus mortifère. Les accueils de jour sont une des possibilités de sortie encadrée pour l’aidé et un moment pour souffler pour l’aidant

  • C’est difficile de faire le deuil avant l’heure

MGB : la vie doit continuer et l’isolement est contraire à la vie

  • C’est difficile de partir l’esprit tranquille, de trouver le répit

MGB : il faut savoir déléguer, apprendre à décrocher, savoir demander de l’aide aux personnes qui ne demandent que cela et qui parfois ont renoncé face à une situation fusionnelle du couple aidant-aidé. L’aidant doit éviter de « s’accrocher » et ne pas fermer la porte aux sollicitations de l’entourage. La situation d’ « aidance » engendre parfois certaines attitudes contre lesquelles il faut lutter pour ne pas rétrécir le champ social.

  • Comment s’adapter, répondre, communiquer avec les personnes atteintes de maladies type Alzheimer ?

MGB il existe des formations et des informations peuvent être apportées. France Alzheimer par exemple.

  • Entre le diagnostic et la mise en place d’aides, c’est un parcours du combattant. Peu de médecins traitants sont en mesure de donner les informations.

VB et BA : il est vrai qu’il faut trouver le bon interlocuteur mais il faut tout de même faire le constat que grâce à la participation des différents professionnels à la filière et au CLIC ou MAIA, les professionnels connaissent les missions des uns et des autres et transmettent les information. Le site de la CNSA est une mine de renseignements utiles.

  • La multitude des intervenants du domicile est un vrai « casse tête » pour l’aidant et avoir les réponses adaptées aux demandes prend du temps. On perd patience….

Viviane BRUNEAU propose de poursuivre la discussion autour d’un verre et des petits fours. Elle rappelle qu’un questionnaire se trouve dans les chemises et que des questions peuvent être posées. Nous tenterons d’y répondre dans la mesure du possible. Pour rencontrer Michèle GUIMELCHAIN BONNET il suffit de contacter les coordinatrices qui feront le lien. Elle propose aux personnes intéressées et qui peuvent consacrer du temps à la révision du règlement de fonctionnement de l’indiquer également sur le questionnaire. Elle remercie l’ensemble des personnes présentes de leur participation.

La soirée se termine vers 20h30.

Vernissage exposition photographique « NAP » par Bruno Victoria

Vernissage exposition photographique « NAP » par Bruno Victoria

MERCREDI 5 AVRIL 2017

à 18h30

VERNISSAGE « NAP » BRUNO VICTORIA

POINT ÉPHÉMÈRE

200 QUAI DE VALMY – 75010 PARIS

brunovictoria.com

« Pour mieux vivre et vieillir chez soi et dans son quartier ». Tel est l’objectif de l’AG11 (association de gérontologie du 11e arrondissement de Paris) que j’ai contactée pour réaliser ce projet photographique.

Comment ressentir ce lien d’importance entre âge et habitat, autrement dit entre temporalité et espace ?

Comment au cœur même de la ville, pleine d’agitation, prendre le temps de voir ?

Comment entrouvrir un lieu clos si proche et si lointain ?

J’ai pensé à ce temps si particulier de l’après-midi appelé sieste, (Nap), pour une incursion dans l’univers de ces femmes et de ces hommes.

Témoigner d’une intimité entre rêve et réalité, obscurité et lumière.

Montrer ces petits riens du quotidien, ces objets qui définissent aussi une existence.

Révéler la présence et l’évanescence de visages façonnés par l’expérience.

Donner à voir ceux qui nous entourent en tentant d’éviter l’intrusion.

J’en reviens accompagné de nombreuses paroles qui m’ont profondément ému.

Une des personnes photographiées, ne pouvant pas sortir de chez elle, m’a confié qu’aux beaux jours elle ouvre sa fenêtre pour sentir l’odeur des fleurs d’un square voisin. Les sens toujours en éveil.

Bruno Victoria commence son parcours professionnel dans la mode à la fin des années 90. Assistant styliste d’Hédi Slimane chez Yves Saint Laurent, il participa à la modernisation de la ligne masculine.

Puis pendant sept ans, il fut le directeur de collection de la marque éponyme de Kris Van Assche.
En 2011 il s’installe aux USA et décide de développer son univers pictural par le biais de la photographie.

Une expérimentation autour des effets de distorsion de l’eau, du mouvement qu’il expose à l’Institut français de Washington DC en juin 2014.

Désormais partageant son temps entre Paris et Londres, il s’est engagé dans un travail documentaire dont le premier opus, appelé « Nap », évoque le sujet du grand âge.

Réunion des familles du lundi 27 février 2017

Réunion des familles du lundi 27 février 2017

Le lundi 27 février 2017, de 18h00 à 20h00, nous organisons une rencontre des familles et des aidants des personnes suivies par le service de soins.

Cette réunion sera animée par Michèle GUIMELCHAIN-BONNET, psychologue, intervenant auprès des aidants familiaux. Pour mieux connaitre son travail, vous pouvez cliquer sur le lien suivant: vivre fm. Il s’agit d’une émission dédiée aux aidants qu’elle anime tous les vendredis.

Béatrice AULAGNIER, Brigitte RONDI, infirmières coordinatrices, Julien IMBEAU, infirmier et Vivaine BRUNEAU, directrice du SSIAD seront également présents.

Cette rencontre sera également l’occasion de mieux vous connaître et de partager le « pot des aidants » en clôture.